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SAMEDI 29 JUILLET - 20H30

S A I N T - F L O U R ,   C O U R   D E   L ' H Ô T E L   D E   V I L L E

LE QUATUOR POUR LA FIN DU TEMPS (1940)
ALAIN MOGLIA, violon
PHILIPPE CUPER, clarinette
RAPHAËL CHRÉTIEN, violoncelle
ANGELINE PONDEPEYRE, piano

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Le légendaire Quatuor pour la fin du temps, œuvre visionnaire composée par Olivier Messiaen en 1940, qui demeure une des pages inoubliables de la musique de chambre du XXème siècle, est confié à une équipe de musiciens aguerris réunis autour du clarinettiste Philippe Cuper, première clarinette solo de l’Opéra de Paris.

Le programme
Olivier Messiaen : Quatuor pour la fin du temps, Hommage à Mozart

 

 

Alain Moglia, violon

 

Directeur Musical de l’Orchestre de Chambre National de Toulouse depuis septembre 1992, Alain Moglia est sans nul doute l’un des musiciens les plus complets de notre temps.

En près de quarante ans de carrière, il a presque tout joué et ce dans les salles les plus prestigieuses de la planète. Acteur central des deux grandes aventures musicales de la fin du XXe siècle, les musiques baroque et contemporaine, Alain Moglia a multiplié les expériences, du grand orchestre symphonique au quatuor à cordes, de l’opéra à l’orchestre de chambre, avec une capacité d’adaptation et une curiosité qui semblent sans limites.

Né en France en 1943, Alain Moglia obient un premier prix de violon au CNSM de Paris à l’âge de seize ans. Dès 1961, il commence une vie musicale internationale avec des tournées de musique de chambre en Europe, Canada et USA, puis c’est la rencontre déterminante avec Jean-Claude Malgoire. Violon solo à «La Grande Ecurie et la Chambre du Roy», Alain Moglia prend part activement à la redécouverte de la musique baroque en France, enregistre de nombreux disques chez CBS et effectue régulièrement des tournées, notamment au Théâtre Conlon de Buenos-Aires.

En 1965, Alain Moglia participe à la création du célèbre Octuor de Paris puis devient en 1967 membre de l’Ensemble Instrumental de France. Violoniste à l’Orchestre de l’Opéra de Paris de 1966 à 1973, il fait aussi partie du quatuor Via Nova dès sa création en 1970 et enregistre chez Erato.

1976 est une année-clé puisqu’y débute la grande aventure de l’Ensemble Intercontemporain dont il est membre dès l’origine, et qui deviendra sous la houlette de Pierre Boulez le plus important ensemble dans ce domaine: Alain Moglia collabore ainsi avec de grands compositeurs vivants, tels Stockhausen et Ligeti dont il crée en France le quatuor n°2.

Dans le cadre de l’exposition «Paris-Moscou» à Beaubourg il fait découvrir au public le concerto pour violon de Roslawets. «Mikka» et «Mikka’s» de Xenakis et la Sequenza pour violon de Berio figurent en tête de son répertoire de prédilection. A l’issue d’un concert au Théâtre des Champs-Elysées où Alain Moglia interprétait sa Sequenza, Berio déclara au critique musical Pierre Petit que «c’était la meilleure interprétation de son œuvre à laquelle il ait pu assister».

A la suite de Malgoire et de Boulez, Daniel Barenboïm apparaît comme la troisième grande figure musicale dans la carrière d’Alain Moglia qui occupe alors, de 1977 à 1990, le poste de premier violon-solo de l’Orchestre de Paris. Il devient ainsi le partenaire privilégié des grands chefs invités de l’orchestre: Bernstein, Böhm, Jochum, Kubelik, Matacic, Giulini, Solti, Abbado, Mehta, Chailly, Sinopoli.

L’année des 80 ans de Messiaen, en 1988, il joue le «Quatuor pour la Fin du Temps» aux USA, en Australie et un peu partout dans le monde.

Les activités pédagogiques d’Alain Moglia ont toujours été intenses et nombreuses: il a été chargé de la formation des cordes à l’Orchestre Français des Jeunes et a succédé en 1990 à Michèle Auclair comme professeur au CNSM.

Le répertoire d’Alain Moglia est gigantesque. Il met un point d’honneur à ne pas se cantonner dans les œuvres connues, à tout jouer, avec une préférence pour les œuvres injustement délaissées. Parmi les œuvres qu’il a le plus interprétées, on peut mentionner notamment le concerto pour deux violons de J. S. Bach qu’il a joué, entre autres, avec Yehudi Menuhin, Leonid Kogan ou encore Christian Ferras. Il a joué des concertos sous la direction de Barenboïm, Herbig, Dohnanyi (création française de «Chain II» de Lutoslawski). En musique de chambre, il a pour partenaires Lynn Harrell, Pinchas Zukerman (quintette de Schubert) ou Daniel Barenboïm (sonate n°2 de Busoni et sonate de Furtwängler).

Alain Moglia s’est produit dans des salles prestigieuses: Musikverein de Vienne, Mozarteum de Salzburg (en trio), Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Berlin, Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou, Philharmonie de Saint-Pétersbourg, Scala de Milan, théâtres antiques d’Ephèse et d’Orange.

Passionné d’automobile et pilote émérite, il exerce ainsi dans ses loisirs son goût du risque, doublé d’une perpétuelle remise en question, faisant d’Alain Moglia l’ennemi des conservatismes et des routines.

Philippe Cuper, clarinette

 

Né à Lille, Philippe Cuper a remporté les concours internationaux de Munich, Prague, Viotti, Prix Slovaque, médaille de Genève, Orvieto, médaille Mravinsky de Saint-Petersbourg après ses études de Musicologie en Sorbonne et au Conservatoire (CNSM) de Paris récompensées par un premier prix de clarinette (1er nommé à l’unanimité). Clarinette solo de l’Orchestre Mondial des Jeunesses Musicales, il devient à 20 ans clarinette solo de l’orchestre Lamoureux à Paris.

Professeur certifié au Conservatoire à rayonnement régional de Versailles, il a enseigné au CNSM de Saragosse: « Conservatorio Superior de Aragon »(Espagne)  et donne des « Master class » dans les Universités de Chicago, Cleveland, Mexico, Tokyo, Pékin, Séoul, Taiwan, Hong Kong, Canberra, Jérusalem, Moscou…

Premier clarinettiste solo (Super soliste) de l’orchestre de L’Opéra National de Paris (depuis 1984), Philippe Cuper est l’invité de nombreux orchestres internationaux, comme l’orchestre Philharmonique de Berlin, la Scala de Milan ou l’orchestre du Festival de Lucerne. Il a pu jouer sous la direction de Claudio Abbado, Wolfgang Sawallisch, Lorin Maazel, Pierre Boulez, Georges Prêtre, Daniel Barenboim, Zubin Mehta, Ricardo Chailly, Philippe Jordan, etc... Ayant une quarantaine de CD à son actif (« Choc » du Monde de la Musique, nominé aux « Victoires de la musique »), il joue aussi avec de nombreux quatuors et a collaboré avec les compositeurs Messiaen, Françaix, Sauguet, Mihalovici, Rosenthal, Berio…

Il joue le répertoire du début du XVIIe siècle à nos jours et collabore avec de nombreux compositeurs dont Olivier Messiaen pour le "Quatuor pour la fin du Temps" (à l'Opéra Bastille avec M. W. Chung, J.-P. Sabouret, R. Benedetti.)

Raphaël Chrétien, violoncelle

Issu d’une famille de musiciens, Raphaël Chrétien naît en 1972 et débute très tôt le piano et le violoncelle, d’abord avec son père puis auprès d’Alain Meunier. Dès l’âge de quatorze ans, il est sélectionné par Mstislav Rostropovitch, pour participer à sa master-class parisienne consacrée à Prokofiev. Il intègre l’année suivante le Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Phillippe Muller et de Christian Ivaldi, où il obtient quelques années plus tard les premiers prix de Violoncelle et de Musique de chambre.

Au cours de cycles de perfectionnement au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et à l’Académie de musique de Bâle (Konzert Diploma), il rencontre notamment Miklos Perenyi, Janos Starker, Paul Tortelier, mais également Pierre Boulez qui écrit à cette époque: “J’ai entendu Raphaël Chrétien et fus vivement impressionné par son interprétation du triple concerto de Beethoven au Théâtre des Champs-Elysées…”.

Lauréat de plusieurs concours internationaux, dont le Prix spécial Martinu au Concours International de Prague ou le Grand Prix et le Prix du Public au Concours International de Belgrade, puis enrichi d’une expérience comme co-principal du London Symphony Orchestra, il entame alors une intense carrière de concertiste qui l’amène à se produire aujourd’hui dans le monde entier…

Partenaire très apprécié en musique de chambre, Raphaël Chrétien est ainsi l'invité régulier de nombreux festivals français (Classique au vert-Paris, Flâneries de Reims, les Arcs, Folles journées de Nantes, Nancyphonies, Pâques de Deauville…) et internationaux (Keihanna concert series-Jap, Moscow conservatory in America, Musicadhoy-Esp, Nordic music days, Danemark, Settimane musicale di Siena-It…); il est aussi l’un des rares musiciens européens convié au célèbre Marlboro music festival-Usa, aux côtés d’artistes tels que Midori, le quatuor Julliard, Andras Schiff et Mitsuko Ushida.

En soliste, il s’est notamment produit avec l’orchestre National d’Ile de France, les Siècles, le Philharmonique de Prague, la Camerata de Salzbourg, le Guildhall symphony orchestra, le Dresden universitat orchester, l'orchestre de Caen, l'orchestre de Cannes-PACA, le Radio-symphonique de Bâle, la Cuidad de Granada,… sous la direction de Jiri Belohavek, Philippe Bender, Mark Foster, Philippe Herreweghe, Jean Jacques Kantorow, Gerard Korsten, Adrian Leaper, Jacques Mercier, François-Xavier Roth, Kaspar Zehnder ou Ronald Zollman.

Musicien particulièrement éclectique, son vaste répertoire s’étend des suites de Bach sur instrument baroque aux œuvres les plus contemporaines: interprète ou dédicataire d’œuvres de Nicolas Bacri, Franck Bedrossian, Paul Méfano, Piotr Moss, Philippe Schoeller, Alessandro Solbiati, Christian Lauba, Iannis Xenakis, Philippe Hersant..., il participe ainsi activement depuis des années à la création musicale par de multiples concerts et enregistrements.

Sa discographie originale, initiée avec le “premier enregistrement mondial” des Caprices d’Alffredo Piatti pour violoncelle seul, s’est progressivement étoffée de nombreux titres allant de Brahms à Ginastera, en passant par Martinu, Duparc, Guy Ropartz, Saint-Saens, Lalo ou Offenbach, autant de disques qui sont régulièrement salués par la presse (ffff de Télérama, Recommandé par Classica, 10 de Répertoire, Sélection de l’Année du Monde, the Strad…).

Angeline Pondepeyre, piano

 

Angeline Pondepeyre obtient ses prix de piano (prof. Lucette Descaves) et de musique de chambre, puis d'accompagnement (prof. Henriette Puig-Roget) au conservatoire national supérieur de Paris.
Conjointement à l'enseignement de l'accompagnement au piano au conservatoire national de région de Rueil-Malmaison et au conservatoire national de Paris, elle se consacre à la carrière de chef de chant dans différents théâtres nationaux. En 1994, elle suit la production du Ring de Richard Wagner dirigée par Jeffrey Tate. Elle est conseillère chez Deutsche Grammophon mors de l'enregistrement des Nuits d'été d'Hector Berlioz avec Kiri te Kanawa et Daniel Barenboim. Elle travaille également sous la direction de Pierre Boulez (Le Rossignol de Stravinsky), Seiji Osawa (Elias, Mendelssohn), James Conlon, Mstislav Rostropovitch et Semyon Bychkov au sein de l'Orchestre de Paris.

En 1992, elle est choisie par Claude Miller pour assurer le rôle de la pianiste dans la bande son du film "L'Accompagnatrice". Son vaste répertoire de musique de chambre lui permet de jouer avec les plus grands solistes du monde entier.Sa discographie comprend divers enregistrements de mélodies française (Ravel, Poulenc, Saint-Saëns, Massenet, Jacques Leguerney) ainsi que des récitals de flûte, hautbois, basson, violoncelle... Lors d'une tournée au Japon, elle enregistre pour la firme Sony, un choix d'oeuvres du répertoire de contrebasse avec Yasunori Kawahara. En 1997, elle enregitre le Concerto pour piano ainsi que la Fantaisie hongroise de Reynaldo Hahn en création mondiale avec l'Orchestre philharmonique de Lorraine. Elle interprète cette dernière Fantaisie hongroise à Berlin en 2002.

Actuellement elle se produit en récital (piano solo et musique de chambre).

Elle réalise deux enregistrements consacrés à Florent Schmitt (2007) et à Henri Vieuxtemps (2008).

En outre, Angeline Pondepeyre est régulièrement sollicitée pour pour donner des masterclasses en Corée, à Taiwan, aux USA, en France et en Belgique.

 

 

Saint-Flour, cour de l'Hôtel de ville

Tarif : 15, 12, 8€

Gratuit pour les moins de 18 ans.

En cas de temps défavorable, les concerts prévus dans la cour auraient lieu dans la chapelle du grand séminaire (entrée rue des Planchettes)

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