Chaliers
ÉGLISE SAINT-MARTIN
Chaliers et son château fort
La première mention du Château de Chaliers remonte au XIème siècle. Un Etienne de Chaliers vivait en 1021 et, grand ami de Robert de Turlande, c’est lui qui aurait choisi le site où fut édifiée, quelques années plus tard, l’abbaye de La Chaise-Dieu.
Pour trouver l’emplacement du château fort de Chaliers dont il ne reste que peu de vestiges aujourd’hui, il faut contourner l’église par la droite. La chapelle des Seigneurs construite en extension de l’église en faisait partie. Le château s’étendait à l’est de l’église : l’emplacement est bien cerné sur le promontoire occupé par des prés. Le château était bien protégé sur sa motte et par les pentes escarpées de la vallée étroite.
On sait que François d’Apchier avait fait rétablir le château au XVIIème siècle car il avait souffert des guerres de religion. En 1909, le domestique du chanoine Torette a découvert l’ancienne citerne comblée de pierres et de bois.
On peut encore voir des vestiges de fondations derrière l’alignement des maisons sur la rue et à l’angle nord-ouest.
L'église Saint-Martin de Chaliers
En savoir plus sur Chaliers et son église ➔ Les Amis de Chaliers : www.lesamisdechaliers.fr/
Chaliers à Venise
Premier prix régional « valeurs d’exemple » 2015, le bourg de Chaliers a été retenu avec 11 autres projets pour représenter la France à la 15ème biennale d’architecture de Venise. Dans le pavillon français, photos, documents audio et maquettes évoquaient les aménagements du bourg menés par l’équipe municipale de Bernadette Resche et l’architecte cantalien Simon Teyssou.
Simplicité, sobriété, polyvalence alliées à la qualité et au choix des matériaux (pierre, métal, bois) dans un village riche de son patrimoine bâti et de son site exceptionnel dominant les gorges de la Truyère, font la réussite de cette réalisation.
« L’architecture est un engagement, a souligné Frédéric Bonnet, en charge de la conception du pavillon français à Venise. Et Chaliers est aujourd’hui un exemple pour avoir fait le choix d’un aménagement à la fois contemporain et très identitaire, éloigné de ceux que l’on retrouve partout».