ODE À LA PAIX

Missa in Tempore Belli, dite " Messe des Timbales "
Missa in Honorem Sancti Nicolai

 

​Fougue paix immortel et grâce

l'embrasement

 

MESSE EN TEMPS DE GUERRE

Missa in Tempore Belli, dite « Messe des Timbales »

 

​Pacifiste convaincu, Joseph Haydn craint à l'instar de ses compatriotes l'invasion des armées napoléoniennes dans son pays, l'Autriche. C'est avec son art, la composition, qu'il va défendre la paix. Il présente le 26 décembre 1796 sa célèbre Messe des Timbales (Paukenmesse), en la Piaristenkirche Maria Treu de Vienne.

 

Cette messe a donc pour vocation d’inspirer la paix, mais pas dans une série de mouvements calmes, amples et sereins. Elle tente cela en instillant le doute, la crainte du conflit. Pour le doute, on se référera aux « Eleison » (ayez pitié) appuyés du « Kyrie ». Pour la crainte, il faudra se reporter aux bruits de tambour lointain, annonçant l’arrivée d’une armée napoléonienne dans l’« Agnus Dei ». Tambours qui lui donneront le surnom de messe des timbales. Pourtant, dans ses chœurs généreux, la messe est plutôt joyeuse et élancée, ce qui lui valut des critiques.

Le « Kyrie », qui démarre en fanfare, démontre déjà une puissance musicale qui sera la marque de La Création, l’oratorio le plus connu du compositeur autrichien.

 

​En ouverture :

 

Missa in Honorem Sancti Nicolai

circa 1772.

 

Vraisemblablement composée pour honorer son prince Nicolaus Esterhàzy, le 6 décembre, fête de Saint-Nicolas, cette messe brève  est très spirituelle et optimiste. Son Kyrie porte une signature inhabituelle : le 6/4, qui apporte une couleur pastorale et fluide. Quand au « Dona Nobis Pacem » final, il s'agit d'une improvisation du chef et de ses musiciens...

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JOSEPH HAYDN (1732 - 1809)

Haydn n’est pas seulement le père tranquille que l’on décrit habituellement, c’est d’abord un prodigieux inventeur qui, en 50 ans de carrière, a mené la musique des confins du baroque dérivant vers le style galant, aux portes du romantisme beethovénien voire schubertien.

Joseph Haydn est un compositeur autrichien né le 31 mars 1732 à Rohrau et mort le 31 mai 1809 à Vienne. Son don pour la musique est vite remarqué et, chanteur dans le chœur de la cathédrale de Vienne, il apprend par lui-même les bases de la composition. De plus en plus célèbre, Haydn travaille ensuite comme professeur, maître de chapelle, puis comme "compositeur attitré" du fameux Prince Esterhazy (de cette période date par exemple son Stabat Mater). Il enseigne occasionnellement au jeune Ludwig van Beethoven et rencontre un autre génie, Wolfgang Mozart auquel il porte une tendresse toute paternelle mêlée d'admiration

L’abondance de son catalogue témoigne de l’activité de cet homme que ses contemporains tiennent pour le meilleur musicien de son époque. Citons notamment les 104 symphonies dont beaucoup sont connues par leur surnom ; et puis 62 sonates pour clavier, 83 quatuors, des concertos, des opéras, des messes, et surtout ses oratorios, La Création et Les Saisons, qu’il compose à la fin de sa vie.

Haydn est, avec Mozart, la figure majeure du classicisme viennois. Il a porté au plus haut niveau la forme sonate dans le répertoire du clavier, du quatuor à cordes et de la symphonie.

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ENSEMBLE DE HAUTE-AUVERGNE       +

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L'Ensemble de Haute-Auvergne se compose de 16 choristes et de 18 musiciens attachés. Spécialisé dans les grandes œuvres baroques pour choeur, orchestre et solistes, l'Ensemble accueille de nombreux artistes reconnus de toute la France et depuis de nombreuses années.

Son chef, Luc Macé-Malaurie, issu de la classe de direction du Conservatoire de Caen, a dirigé les œuvres de Bach, Mozart, Haydn ou Haendel en Normandie, en Alsace ou en Allemagne. Il est Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
 

Luc Macé-Malaurie

Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres

 

SOLISTES

 

Soprani : Fabienne Macé-Malaurie, Chloé Bourdial

Alto : Catherine Agai

Ténor : Olivier Serindat

Baryton : Martin Barigault

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